AFIN QUE NOUS PUISSIONS VOUS OFFRIR UN CONTENU ADÉQUAT, VEUILLEZ CONFIRMER:
The following content is restricted for healthcare professionals only.
You will be redirected.
The following content is restricted for consumers only.
You will be redirected.

Vivre avec
UNE PARALYSIE CÉRÉBRALE

 cerebral palsy br-bar

cerebral-palsy

Consultez cette section pour mieux connaître la paralysie cérébrale.

La paralysie cérébrale est une déficience physique fréquente qui est diagnostiquée durant la petite enfance. Il s’agit d’un groupe de troubles neurologiques permanents non progressifs qui touchent la fonction motrice et la posture1.

Il existe de nombreux types de paralysie cérébrale, catégorisés selon les parties du corps touchées, le type de déficit et le degré d’atteinte de la mobilité.

Les déficits moteurs liés à la paralysie cérébrale peuvent entraîner une mauvaise alimentation. C’est pourquoi une bonne évaluation nutritionnelle et un soutien sont essentiels. La prévalence de la sous-nutrition chez les enfants atteints de paralysie cérébrale n’est pas connue, mais, selon certaines études, jusqu’à 46 % des enfants en souffriraient2. Un plan nutritionnel élaboré de pair avec les soignants de l’enfant est essentiel pour maximiser la croissance, le développement et la qualité de vie de l’enfant, objectifs qui, bien souvent, nécessitent l’apport d’autres professionnels de la santé.

Une affection à multiples facettes requiert une approche multidisciplinaire

Les soins de santé des enfants atteints de déficits neurologiques exigent une approche multidisciplinaire si l’on souhaite en tirer un maximum de bienfaits. Une telle approche permet également de s’assurer que les soignants de l’enfant se sentent soutenus tout au long de leur cheminement.

cerebral palsy care

La paralysie cérébrale a une incidence sur la qualité de vie de l’enfant et de ses soignants.

Références:

  1. Colver A et coll. Cerebral palsy. Lancet. 2014;383:1240-49.
  2. Marchand V et coll. Nutrition support for neurologically impaired children: a clinical report of the north American society for pediatric gastroenterology, hepatology, and nutrition. Journal of Pediatric Gastroenterology and Nutrition. 2006; 43(1):123-135.

Le diagnostic de paralysie cérébrale n’est parfois posé que plusieurs mois, voire des années, après la naissance. Elle est habituellement diagnostiquée avant l’âge de trois ans.

Le diagnostic est essentiellement clinique. Une approche systématique axée sur les antécédents maternels, obstétriques et périnataux, l’évaluation des étapes du développement ainsi qu’un examen neurologique approfondi et l’observation de l’enfant dans diverses positions (allongé, assis, debout, en train de marcher et de courir) est requise.

Les symptômes sont complexes et varient selon le type et le degré des déficits moteurs. Vous trouverez tous les renseignements utiles sur le degré des déficits moteurs dans la section suivante.

→CLIQUEZ POUR CONNAÎTRE LES DIFFÉRENTS TYPES DE PARALYSIE CÉRÉBRALE

Certains signes précoces de paralysie cérébrale1,2:

 sign and symptoms sign and symtoms mobile

Références:

  1. Colver A et coll. Cerebral palsy. Lancet. 2014;383:1240-49.
  2. National Institute for Health and Clinical Excellence. Cerebral palsy in under 25s: assessment and management. Full Guideline. NG62. 2017. Consulté le 7 novembre 2018 à: https://www.nice.org.uk/guidance/ng62/evidence/full-guideline-pdf-4357166226

Chaque cas de paralysie cérébrale est unique et les capacités et déficiences de chaque enfant varient. Le classement de la paralysie cérébrale selon sa gravité dépend généralement du type de troubles moteurs et de la partie du corps qui est la plus touchée.

  • La quadriplégie (ou paralysie cérébrale bilatérale) affecte les quatre membres et se manifeste dans environ 23 % des cas.
  • La diplégie affecte les deux jambes et se manifeste dans environ 38 % des cas.
  • L’hémiplégie (ou paralysie cérébrale unilatérale) affecte une moitié du corps et se manifeste dans près de 39 % des cas.1

Les différents types de paralysie cérébrale sont les suivants2,3,4,5,6:

different types of cp hcp
different types of cp hcp2
different types of cp hcp3

Les symptômes de troubles moteurs liés à la paralysie cérébrale se répartissent selon l’emplacement de la lésion et l’étiologie.

L’illustration suivante présente les différents syndromes associés à la paralysie cérébrale spastique ou athétosique7.

Syndromes moteurs de la paralysie cérébrale1,2

motor syndromes hcp

L’atteinte de la mobilité liée à la paralysie cérébrale est classée en cinq niveaux selon le système revu et étendu de classification de la fonction motrice globale GMFCS (Gross Motor Function Classification System – Expanded and Revised)3. Chaque niveau décrit clairement les capacités physiques de l’enfant à un âge donné et précise s’il a, ou aura, besoin d’équipement ou d’aides à la mobilité.

Édition revue et étendue du GMFCS, entre le 6e et le 12e anniversaire: Descripteurs et illustrations

cerebral palsy classificaton

Édition revue et étendue du GMFCS, entre le 12e et le 18e anniversaire: Descripteurs et illustrations

cerebral palsy classificaton2

Il est important de reconnaître les divers cas de paralysie cérébrale et de savoir que chaque enfant atteint de paralysie cérébrale est unique et nécessite des soins personnalisés et adaptés.

Références:

  1. Reddihough DS et Collins KJ. The epidemiology and causes of cerebral palsy. Aust J Physiother. 2003;49(1):7-12.
  2. Odding E. Disabil Rehabil. 2006;8;28(4):183-91.
  3. Dahlseng MO. Dev Med Child Neurol. 2012;54(10):938-44.
  4. Carnahan KD. BMC Musculoskeletal Disorders. 2007;8:50.
  5. Andersen GL. Eur J Paediatr Neurol. 2008;12(1):4-13.
  6. Sigurdardóttir S. Dev Med Child Neurol. 2009;51:356–363.
  7. Wong E. Motor syndromes of cerebral palsy. Nelson Textbook of Pediatrics. Saunders. 2011;19E:2680.
  8. Palisano R et coll. Development and reliability of a system to classify gross motor function in children with cerebral palsy. Dev Med Child Neurol. 1997;39(4):214-23.

Les déficits du mouvement et de la posture découlent d’une malformation ou d’une lésion du cerveau immature. Les causes exactes de la paralysie cérébrale demeurent inconnues dans un grand nombre de cas1.

Il est utile de classer les causes connues selon le moment où elles sont survenues, soit pendant la période prénatale, périnatale ou postnatale1.

Causes prénatales ou périnatales


Les causes prénatales sont responsables d’environ 75 % de tous les cas de paralysie cérébrale1.

En l’absence de preuves évidentes, les causes prénatales sont présumées être responsables de la CP2-4.

Causes périnatales:
Les causes périnatales se manifestent durant la grossesse1.

Les causes connues sont les suivantes1:

  • Accidents vasculaires démontrés par une imagerie cérébrale (par exemple, l’occlusion de l’artère cérébrale moyenne)
  • Asphyxie (représente entre 6 % et 8 % des cas de paralysie cérébrale)
  • Infections chez la mère durant le premier et le deuxième trimestre de la grossesse (rubéole, cytomégalovirus, toxoplasmose)

Les causes moins fréquentes sont les suivantes1:

  • Troubles du métabolisme
  • Ingestion de toxines par la mère
  • Syndromes génétiques rares

Causes postnatales


Les causes postnatales sont à l’origine de 10 % à 18 % des cas de paralysie cérébrale1,3,6.

Les infections, comme la méningite et celles provenant de blessures, sont à l’origine de la plupart des cas de paralysie cérébrale contractée pendant la période postnéonatale dans les pays développés1.

La méningite, la septicémie et d’autres maladies comme la malaria demeurent des causes majeures de la paralysie cérébrale1.

L’introduction de nouveaux vaccins contre la méningite réduira, espérons-le, le nombre de cas et les séquelles neurologiques1.

Les blessures accidentelles telles que les accidents de la route et les quasi-noyades ainsi que les blessures non accidentelles peuvent entraîner la paralysie cérébrale1.

Les événements qui mettent la vie en danger, les accidents cérébrovasculaires et le traitement chirurgical des malformations congénitales figurent parmi les autres causes1.

Des facteurs de risque sont aussi associés à la paralysie cérébrale. En voici quelques-uns:

  • Facteurs liés à la mère avant la grossesse (retard des menstruations, menstruations irrégulières, longs intervalles entre les menstruations)1
  • Affections médicales (déficience intellectuelle, crises épileptiques, maladie thyroïdienne)1

Autres facteurs:

  • Naissance prématurée, état associé à la moitié des cas de paralysie cérébrale7
  • Jaunisse grave, cause établie de paralysie cérébrale dyskinétique5
  • Carence en iode5

Références:

  1. Reddihough DS et Collins KJ. The epidemiology and causes of cerebral palsy. Aust J Physiother. 2003;49(1):7-12.
  2. Gaffney G et coll. Cerebral palsy and neonatal encephalopathy. Arch Dis Child Fetal Neonatal Ed. 1994;70(3):F195-200.
  3. Holm VA. The causes of cerebral palsy. A contemporary perspective. JAMA. 1982;247(10):1473-7.
  4. Palmer L. Antenatal antecedents of moderate and severe cerebral palsy. Paediatr Perinat Epidemiol. 1995;9(2):171-84.
  5. Colver A et coll. Cerebral palsy. Lancet. 2014;383:1240-49.
  6. Pharoah PO et coll. Acquired cerebral palsy. Arch Dis Child. 1989;64(7):1013-6.
  7. Rouse DJ et Gibbins KJ. Magnesium sulfate for cerebral palsy prevention. Semin Perinatol. 2013;37(6):414-6.

Thanks to a growing body of research, the epidemiology and aetiology of cerebral palsy is now better understood. MRI scanning has helped in understanding the interference that happens in brain development in utero. Nevertheless, on-going and future research, especially in brain plasticity, are key to better understanding the causes and to improving treatment of the disorder.1,2

Possible prevention techniques that can effectively decrease the burden of the disease are:

  • Antenatal Magnesium Sulfate (MgSO4), which has been demonstrated to help in preventing cerebral palsy in prematurely delivered neonates.1
  • Improved nutrition, infection control, and accident prevention should especially help in reducing the prevalence of post-neonatal cerebral palsy.2

Helping individuals with cerebral palsy to feel more included in the society is another key development area. New technologies directed both to the individual, such as voice synthesisers, and to the environment, such as intelligent household appliances, help in improving their quality of life.2

Understanding the detailed causes and complications of cerebral palsy is essential for a better diagnosis and treatment. However, understanding the emotional journey of caregivers before, during and after diagnosis is also essential for the overall wellbeing of the family.

→Visit our next section, “The Journey”

Furthermore, the European Society for Paediatric Gastroenterology, Hepatology and Nutrition (ESPGHAN) guidelines for the Evaluation and Treatment of Gastrointestinal and Nutritional Complications in Children With Neurological Impairment contain updated nutritional guidelines that are relevant for children with CP. The authors state that nutritional assessment and nutritional interventions in neurologically impaired children are a challenge for physicians but should be part of the child’s comprehensive care and rehabilitation.3

→We invite you to visit our section dedicated to nutrition

References:

  1. Rouse DJ and Gibbins KJ. Magnesium sulfate for cerebral palsy prevention. Semin Perinatol. 2013;37(6):414-6.
  2. Colver A et al. Cerebral palsy. Lancet. 2014;383:1240-49.
  3. Romano C et al. European Society for Paediatric Gastroenterology, Hepatology and Nutrition Guidelines for the Evaluation and Treatment of Gastrointestinal and Nutritional Complications in Children With Neurological Impairment. J Pediatr Gastroenterol Nutr. 2017;65(2):242-264.